Dans le cadre de l’avancée du Ségur du Numérique en Santé nous vous présentons notre portail d’information. Nous lançons un appel à manifestation d’intérêt pour rejoindre une grappe, le formulaire est à retrouver en bas de la page juste après l’article.

1. Les avancées du Ségur du Numérique en Santé
2. Les aides pour le Ségur du Numérique en Santé
3. Mais une grappe, qu’est-ce que c’est ?
4. Participer à une grappe

1. Les avancées du Ségur du Numérique en Santé

Depuis 2020, toutes les entités (L’ANS, DNS, ASP, L’ARS, CNSA…) travaillent ensemble pour mettre en place le Ségur du Numérique en Santé.

Le Ségur du numérique en santé est un projet ambitieux, il permettra de sécuriser les données et généraliser le partage de santé entre professionnels et usagers. Cela va permettre de mieux accompagner et de faciliter la prise en charge.

Pour mettre en place Le Ségur du Numérique en Santé, les acteurs de santé peuvent s’équiper s’ils le souhaitent, de nouvelles versions logicielles grâce au financement de l’État. Les pouvoirs publics et les éditeurs travaillent ensemble pour :

• Suivre attentivement le fonctionnement de ces solutions sur le terrain ;
• Améliorer le partage fluide et sécurisé des données de santé.

Cela concerne en partie les établissements médico-sociaux qui permettent un accompagnement des SAAD.

La Vague 1 du Ségur du Numérique en Santé consiste au développement des services socles, du respect de certain cœur de métier ainsi que l’état des lieux de la maturité des systèmes d’information. L’État cherche à référencer des ESMS pour qu’elles puissent bénéficier des financements mis en place et ainsi faire évoluer leurs logiciels.

2. Les aides pour le Ségur du Numérique en Santé

L’État a mis en place des aides pour faciliter l’accès au numérique des structures en vue de la Vague 1 du secteur du médico-social.

• La première aide est le financement ESMS Numérique, qui est initiée par le CNSA. Elle s’adresse aux établissements qui ont besoin d’aide pour l’acquisition et le renouvellement de leur DUI.
  Ce programme sert à généraliser l’utilisation du numérique. Pour faciliter la demande du financement ESMS Numérique il est nécessaire  que plusieurs établissements s’associent, c’est ce qu’on appelle des grappes.

• La deuxième est le SONS. L’État finance un dispositif spécifiquement dédié à la mise à jour des systèmes d’information de santé, basé sur le mécanisme « d’achat pour compte ». Pour les acteurs de l’offre de soins l’État paie directement l’éditeur pour la réalisation des prestations d’équipement logiciel.

Le financement s’adresse aux ESSMS équipés d’un DUI qui veulent améliorer leurs SI. Le SONS sert donc à monter en version le DUI c’est-à-dire moderniser et sécuriser les logiciels pour intégrer les exigences du Ségur du Numérique.

Il n’y a pas obligation de passer par une grappe pour l’obtenir.

3. Mais une grappe, qu’est-ce que c’est ?

La grappe va permettre aux structures de se regrouper par région ou au niveau national, autour d’un projet commun, de bénéficier des soutiens financiers comme du financement ESMS Numérique et l’accompagnement pour permettre sa mise en œuvre. La constitution de grappe est fortement recommandée dans les projets liés au numérique. La grappe donne l’opportunité pour les établissements de réfléchir collectivement aux solutions possibles pour prendre le virage du numérique.

Pour bénéficier de l’ESMS Numérique il y a tout de même des prérequis :

• Avoir la volonté de se regrouper pour porter un projet des Systèmes d’Information et de le mutualiser.
• Se regrouper au minimum de 15 établissements pour pouvoir candidater.

La grappe permet donc de se regrouper, comme un collectif et de réfléchir aux solutions grâce à un projet commun.

La grappe va ainsi favoriser :

• Obtention des financements pour la gestion des projets,
• La réalisation d’audit des Systèmes d’Information,
• Le partage d’une vision commune et d’un but commun,
• Travailler collectivement autour des mêmes sujets, problématiques…
• Travailler collectivement sur les usages de nouveaux outils,
• Se concerter sur les questions des achats et des nouveaux matériels.

4. Participer à une grappe

Afin de poursuivre le déploiement du numérique vous pouvez, si vous le souhaitez, participer à une grappe. Merci de remplir le formulaire ci-dessous.

Le volet numérique du Ségur de la santé se compose de six couloirs déclinés en « Task Forces » qui réunissent des professionnels de la santé, des experts, des directeurs de systèmes d’information, des représentants institutionnels, des fédérations (hôpitaux publics, hôpitaux privés, industriels, etc.) et des éditeurs.

Le rôle des Task Forces

Ses « Task Forces » ont pour missions, dans un calendrier serré, d’analyser les pratiques, d’identifier les données à échanger ou à partager entre les acteurs et avec l’utilisateur pour améliorer son parcours, de détecter les freins techniques, organisationnels, juridiques, etc., ainsi que les leviers à investir pour les lever et développer l’utilisation massive de ces données. Il s’agit donc d’un travail de co-construction des travaux à produire avec tous les acteurs concernés afin de bien prendre en compte les enjeux de chacun dans ce virage numérique.

Les « Task Forces » ont défini les exigences attendues dans le cadre du volet Ségur Numérique au travers de cas d’usage et précisé les objectifs en matière d’échange et de partage des données de santé.

Ces exigences ont permis la rédaction des DSR (Dossier de Spécification de Référence) ainsi que le REM (Référentiel d’Exigences Minimales) en vue de la vague 1 du secteur médicosocial.

Pour le couloir Médico-Social, le partage d’un Dossier Usager Informatisé (DUI) commun est essentiel, mais un déploiement plus rapide de l’échange et du partage des données de santé dans ce secteur nécessite une approche différenciée, au moins à court terme.

L’approche différenciée a conduit à proposer une « Task Force » par sous-domaine. Les travaux ont ainsi démarré en mai 2021 avec 3 sous-domaines dédiés :

• Aux personnes âgées (Ephad par exemple)
• Aux personnes en situation de handicap (Maison d’accueil spécialisée par exemple)
• Aux acteurs du domicile (SAAD, SSIAD, par exemple)

Des échanges supplémentaires auront lieu à l’automne sur la protection de l’enfance et l’addictologie.

L’équipe Progisap Senef dans les Task Forces

L’objectif est de couvrir largement « les données de santé », en prenant en compte l’ensemble des données nécessaires à la vie des personnes. Les travaux pourront s’appuyer sur des volets et des spécifications d’interopérabilité existants, notamment l’alimentation du DMP avec le DLU, l’utilisation du carnet de liaison ou de l’agenda partagé, la transmission de documents tels que le projet personnalisé.

Les « Task Forces » sont réalisées de manière hebdomadaire et des réunions éditeurs sont également programmées toutes les deux semaines.

Très concrètement, nos équipes informatiques et produit ont le privilège de coanimer ces réunions dans une optique de co-construction et de prospective sur l’avancement du projet et notamment de la Vague 2 du Ségur qui interviendra dans le courant de l’année.

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Tariq Hamadouch
CTO
SENEF – PROGISAP

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Nicolas Fauvel
Responsable Produit
SENEF – PROGISAP

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Geoffrey Lovato
Expert Métier Services à la Personne
SENEF – PROGISAP

PROGISAP , la solution SENEF dédiée au secteur du Service à la Personne et Résidences Services Senior est en route vers le référencement du Ségur du Numérique en santé.

Le Segur du Numérique en Santé a été conçu pour fluidifier et sécuriser les échanges de données médicales entre les professionnels de santé et les usagers, dans la perspective de mieux prévenir et mieux accompagner.

Notre solution PROGISAP, l’écosystème digital dédié au Service à la Personne et RSS, s’adapte afin de répondre au Dossier de Spécification de Référencement DUI (Dossier Usager Informatisé) pour être conformes au Ségur du Numérique en Santé.

A date, où en est PROGISAP dans ce processus ?

• Authentification via PSC (ProSantéConnect) implémentée dans PROGISAP grâce à votre carte CPS ou eCPS.
• Homologation de PROGISAP par le CNDA (Centre National de Dépôt d’Agrément) sur l’utilisation des téléservices INS (Identifiant National de Santé).
• Dépôt automatisé de vos documents médicaux directement dans le « DMP (Dossier Médical Partagé) depuis PROGISAP.
• MSSanté (Messagerie sécurisée de Santé) et Messagerie sécurisée citoyenne pour partager des informations via des échanges sécurisés depuis PROGISAP.

Nous sommes donc dans la dernière ligne droite et notre objectif est toujours d’accompagner la transition numérique de nos clients du Service à la Personne et de tous les acteurs du secteur.

Nous reviendrons vers vous dans les jours et semaines à venir pour vous informer sur ces évolutions.